• L'enfant de choeur déshabillé


    A pris la bombe au côté droit


    Et de ses grands doigts maladroits


    Tâte son coeur bien dérisoire.





    Les fous de Dieu l'ont étalé.


    Les fous de mort ont détalé.


    Lâches menteurs aux désirs noirs,


    Méprisable vermine humaine.





    Verre blanc brisé, éclats de peur,


    Etats de choc et de stupeur.


    Et quelque larme rougie traîne


    Dans le sillon de sa joue blême.





    Son destin se fige et s'enfuit.


    Fini les courses, les emblêmes.


    Tout le fond de son âme fuit.





    Reste au bord, sur la commissure,


    Dans la douleur et les blessures,


    Un peu de foi surmaquillée.

    votre commentaire





  • votre commentaire
  • Le ciel a craqué.

    S'affale, s'étale. Ebourrife, à coup de vents bons, la
    cime des bambous reverdissants. Le gris s'installe, envahit la
    plaine, caresse la rizière, comme une mère en pleurs.

    Moisson mousson,

    de l'eau, de l'art humide et ronronnant. Tout pour être en
    rond.



    votre commentaire
  • L'orage est désespoir. Pas d'appel, pas d'étoiles. Juste une pluie douceâtre, pas d'âtre non plus. Les éclairs immobiles, peints déteints, se détachent en hurlant. It's in my head, in my head, in my head... La folie guette, Huguette !

    votre commentaire


  • Emberlificoté
    sur
    le côté de ma berline
    la place avant gauche
    les
    liens serraient fort
    je respirais mal
    Pas maline
    La frau
    line.
    Mes efforts déplacés
    Se finirent en
    syncope.
    J'écope. Et l'amour coule.




    2 commentaires