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L'enfant de choeur déshabillé
A pris la bombe au côté droit
Et de ses grands doigts maladroits
Tâte son coeur bien dérisoire.
Les fous de Dieu l'ont étalé.
Les fous de mort ont détalé.
Lâches menteurs aux désirs noirs,
Méprisable vermine humaine.
Verre blanc brisé, éclats de peur,
Etats de choc et de stupeur.
Et quelque larme rougie traîne
Dans le sillon de sa joue blême.
Son destin se fige et s'enfuit.
Fini les courses, les emblêmes.
Tout le fond de son âme fuit.
Reste au bord, sur la commissure,
Dans la douleur et les blessures,
Un peu de foi surmaquillée.
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Le ciel a craqué.
S'affale, s'étale. Ebourrife, à coup de vents bons, la
Moisson mousson,
cime des bambous reverdissants. Le gris s'installe, envahit la
plaine, caresse la rizière, comme une mère en pleurs.de l'eau, de l'art humide et ronronnant. Tout pour être en
rond.
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L'orage est désespoir. Pas d'appel, pas d'étoiles. Juste une pluie douceâtre, pas d'âtre non plus. Les éclairs immobiles, peints déteints, se détachent en hurlant. It's in my head, in my head, in my head... La folie guette, Huguette !
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