-
Ailleurs heures
Ombres solaires
Tournent, colères.Sourdent, sources lourdes.
Et l'homme aux grises mines a posé
son fardeau de plumes sur la page blanchie.Et la fille aux mains ivres s'est
grimée de soie bleue et joue les affranchies.Leurs lignes parallèles se
rejoignent aux cliquetis de l'aube.Et ils s'endorment, dévoreurs
d'augures, dans leurs crissements d'ailes chaudes.Les poètes, ainsi, ne meurent jamais.
votre commentaire -
Parler d'une bouche-fleur
rouge sang et pâleur.
L'approcher sans pudeur
De l'oeil et puis du coeur.
L'effleurer d'une lèvre
amoureuse de fièvre.
Puis la prendre rosée
lui voler un baiser
Et la mordre de rage
lui faire violent outrage.
Et s'endormir en pleurs.Morte la bouche-fleur.
votre commentaire -
Une frise alanguie
une langue a fraisi
Qu'elle irise un yogi
ou irrigue un friséElle brigue à l'envi
et vire l'intrigue
D'un mot gris velu
Du mi-gros venuPar les monts gras blancs
Du bon grand Marat.Et plouf !
2 commentaires -
-
Dans les danses apoplectiques
Sur une musique dense et épileptique
Les nymphes se balancent
Et sombrent sous les phares
Minent d'horribles transes
Voient fondre leurs doux phares.
Je pleure un vieil ami.
votre commentaire