• Ailleurs – heures
    Ombres solaires
    Tournent, colères.

    Sourdent, sources lourdes.

    Et l'homme aux grises mines a posé
    son fardeau de plumes sur la page blanchie.

    Et la fille aux mains ivres s'est
    grimée de soie bleue et joue les affranchies.

    Leurs lignes parallèles se
    rejoignent aux cliquetis de l'aube.

    Et ils s'endorment, dévoreurs
    d'augures, dans leurs crissements d'ailes chaudes.

    Les poètes, ainsi, ne meurent jamais.






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  • Parler d'une bouche-fleur
    rouge sang et pâleur.
    L'approcher sans pudeur
    De l'oeil et puis du coeur.
    L'effleurer d'une lèvre
    amoureuse de fièvre.
    Puis la prendre rosée
    lui voler un baiser
    Et la mordre de rage
    lui faire violent outrage.
    Et s'endormir en pleurs.

    Morte la bouche-fleur.






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  • Une frise alanguie
    une langue a fraisi
    Qu'elle irise un yogi
    ou irrigue un frisé

    Elle brigue à l'envi
    et vire l'intrigue
    D'un mot gris velu
    Du mi-gros venu

    Par les monts gras blancs
    Du bon grand Marat.

    Et plouf !



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  • De l'homme émane


    une ombre plane


    Car l'homme est man


    et pas shaman.



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  • Dans les danses apoplectiques
    Sur une musique dense et épileptique

    Les nymphes se balancent
    Et sombrent sous les phares
    Minent d'horribles transes
    Voient fondre leurs doux phares.

    Je pleure un vieil ami.

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