• Bangkok Spleen




    Bangkok City, tes tentacules flumineuses
    Enveloppent la nuit d'un noir mûr et poisseux.

    Tes visiteurs d'un soir, sur le pavé graisseux,
    Vaquent à des trous glauques, lutinent entraîneuses.

    <o:p> </o:p>

    Ils s'en retourneront, plein de morve et d'envie,
    Dans leur patrie morose, petits blancs, petits gris.
    Ils rêveront, un temps, le cœur lourd et aigri,
    De revenir là-bas et de t'offrir leur vie.

    <o:p> </o:p>

    Las, ces pantins aveugles, épris de tes miasmes,
    N'auront rien vu de toi ; ton sourire caché,
    Tes jardins, tes humeurs ; écran de leurs fantasmes.

    <o:p> </o:p>

    Moi, je t'aime autrement, amoureux de dix ans.
    Ta brûme matinale et tes moiteurs crachées,
    Tes anges lancinants, je les trouve grisants.


  • Commentaires

    1
    Samedi 9 Avril 2005 à 18:03
    Sonnet...
    gargouilles... Prenez garde que la pénombre glauqye ne vous happe... elle vous rend rarement à la lumière... sourire d'où... ? d'ailleurs...
    2
    moi
    Vendredi 29 Avril 2005 à 05:39
    le sourire
    jaune etait en vacances de mots. il va vous cracher deux trois bafouilles d'ici peu... et les gargouilles n'ont qu'à bien se tenir...
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