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couard le soir
il crisse sous les gris noirs
il glisse dans les grands bris
courir vers l'abri
se mettre a couvert.
Pfffffffffffffffff!
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un mot jaune paresseux
c'est mieux qu'un jaune pisseux
voila ce que j'en dis
lundi, pauvre lundi.
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Torpeur
Trop peur.
Trop peu de signes.
Trop de lignes
Vides et livides.
Stupeur.<o:p> </o:p>
Face contre pile
Je rempile
Et le sort
Me rend pile
Je sors
Du jeu
L'enjeu ?
Ma face.<o:p> </o:p>
Miroir et verre
en devers
à revers
lucide ou bien
translucide
trahissent bien
ne polissent rien
que les peaux lisses.
Les images
de mages
s'y jettent
blettes
y demeurent
puis meurent.<o:p> </o:p>
Lune crue
écrue
je t'ai crue
lanterne terne,
perverse,
baliverne après l'averse.<o:p> </o:p>
Regrets
Engrais
En graine d'espoir
Migraine
Un soir
Soulagé
Léger
Souvent
Souvenir
Revenir
Sous le vent
Pinçant
Pas lassant.
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Malaysia Hotel<o:p>Fenêtres secrètes
Sur une âme évanouie,
Spectre d'une autre vie,
Décalée, replète.
Mémoires de néons,
Matins brumâtres
Au goût de plomb,
De bronze, de plâtre.
Les ivresses jolies
S'abreuvaient alors
D'inutiles candeurs,
Sans futur, sans odeur,
Sans la sublime peur
De manger l'or,
Sans l'horrible bonheur
De voir l'heure
Passer sur soi ;
Les engloutissements
De ce temps mort-vivant
Me sourient faiblement
Dans un miroir de mort,
Sans effort.
J'ai vécu longuement,
Graves futilités,
Sauvages anathèmes
Gravés, j'en étais fier,
Sur ma poitrine blême.
La décade écoulée,
Ma jeunesse saoûlée,
Me voici décimé,
Grimé en pauvre sage,
O, victime de l'âge.
De Bellay en Baileys,
De mon petit village,
J'ai choisi par la bise,
De le revoir en âge.
Mais les ires, les cris
De ma jeunesse houleuse,
Résonnent sous le joug.
En joue !</o:p>
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