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tropique du cancer
Sans trop extravaguer
Ni extravaler
Ni amarres larguer
Ni dévaler
Les longues pentes nues de la dune brune qui brûle la peau, les yeux.
Sans divaguer
Ni s'emporter, hagard, loin des villes imparfaites et de leurs brouillards.
Sans élaguer
Ni tailler dans les mots qui coulent sur les pages, plages blanches et soiffardes.
Je scrute, brute, l'immense éternité de l'ombre d'un chêne mort.
Et je ris, hilare, de mon insanité.
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