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Jamais, sous la
torture, je n'offrirai le nomDe l'âme
aux yeux de feu qui laboure mon coeurDe ses griffes
jolies et d'un rire moqueur.Pas question. Pas
un mot. Pas un indice. Non !Jamais, sous le
ciel bleu livide et sirupeux,Je ne livrerai
l'heure et le lieu mystérieuxDe nos duels
aériens et de nos jeux sérieux.Motus ! Bouche
cousue ! Le souffler je ne peux !Car cette âme
est partout. Elle n'existe pas.Je la cherche à
genoux, sous les pierres des rues,Mais elle
m'attend plus loin, elle allonge le pas.C'est ce chemin
que j'aime. Sous la lumière crue.
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